Bercy. Siège du ministère des finances. Monsieur X. Brave fonctionnaire travaillait d'arrache pied... (si si, ça existe).. Soudain, sa quiétude (...) fût troublée par par un petit bruit de papier... Une souris était en train de s'attaquer à l'un de ses dossiers urgents... Son sang ne fit qu'un tour, il sorti à toute vitesse de son bureau et constata avec effroi que nombre de ses collègues avaient fait de même. Des souris partout !!! On fît des commissions, des sous-commissions, des sous-sous-commissions pour tenter d'éradiquer le fléau. Rien à faire. Malgré les commissions qui s'empilaient, les souris prospéraient. Le ministre était désemparé. les attachés ne savaient plus où donner de la tête. La peur du rongeur fît des dégâts et on ne dénombra plus les arrêts de travail pour dépression.
De commission en commission, de chefs en sous-chefs de cabinet, des débuts de solution circulaient, mais ça ne restait que des débuts de solution... Les souris étaient toujours là... Plus que jamais.
La réponse au problème devait pourtant se faire entendre de la bouche d'un petit balayeur. "J'ai un chat, je vais le ramener, il va vous débarrasser des souris en vitesse".
On l'écouta, on fît remonter l'information de sous-fifre à sous-chef en chef de commission jusqu'au ministre qui trouva l'idée bonne et la fit mettre à son compte.
Le chat fît du bon travail. Du très bon travail même car en quelques jours, Bercy était débarrassé de tous les rongeurs.
Pourtant. Deux mois plus tard, les bestioles avaient réintégré le ministère, plus coriaces et affamées que jamais... Le chat était là, engraissé, pachydermique, mou et flasque. un Saint-homme de chat écrivait La Fontaine.
Le ministre convoqua ses troupes, demanda des explications.
"On a fait une énorme bêtise, répliqua un chef de service, on n'aurait jamais dû titulariser le chat !"